waiampi wayapi et teko amérindiens menacés de la Guyane française
 
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1962
Le premier cycle de l’or (1855-1945) est terminé par épuisement des sites d’orpaillage. Mais le Territoire de l’Inini perdure, précisement il avait été créé par l’administration en 1930 afin de limiter l’affairisme né de ce premier cycle de l’or (cf. Atlas de la Guyane CNRS-ORSTOM). 
Les Amérindiens sont en croissance démographique alors que la période 1817-1947 (dates très approximatives, cf. Bien-être social) avait été une hécatombe due à la « rhume » simple grippe banale des Européens qui, chez eux, tuait par pneumopathie. Leur habitat en 1962 reste extrêmement dispersé car ils ont depuis longtemps mis au point une agriculture nomade remarquablement adaptée à la forêt équatoriale.
Pas encore de métropolitain chez eux, les plus proches sont à St Georges de l’Oyapock qui est à trois semaines de pirogue de Camopi...

 

2007
Trois bouleversements à partir des années 1980 avec l’arrivée progressive de :
1. garimpeiros car le second cycle de l’or commence
2. fonctionnaires métropolitains de trois sortes : instituteurs (les plus nombreux), un médecin à Camopi, deux infirmiers (un à Camopi et un à Trois Sauts), trois gendarmes à Camopi. Avec le moteur le trajet en pirogue est passé de 3 semaines à 1 journée... !
3. revenus sociaux (et l’école est obligatoire pour toucher le RMI )
Conséquences économiques considérables : la dispersion nécessaire à la conservation des équilibres fait place à la concentration autour des écoles et de la poste (qui distribue le RMI )
Des villages sont entierement abandonnés (Saut Kwachitambé, Ilet Massikiri, Saut Sansen)

Brésil : villes champignons comme celles de l’or californien ou du Klondike qui passaient de zéro à dix mille habitants en quelques semaines… Villa Brasil surgit en toute illégalité… et demeure…
Paradoxalement le Brésil a créé et réussi la réserve « Area Indigena Wayapi » préservée de la criminalité et où l’habitat reste dispersé. Le Brésil a su aussi réformer sa constitution, fermer en 24 heures les concentrations de garimpeiro qui créaient une criminalité éprouvante (ex : territoires Yanomani ou Porto Velho, hors carte)